L’OMS et de nombreux organismes s’accordent en effet à recommander une pratique régulière (de l’ordre de 30 minutes par jour) d'activité physique, telle que la marche et le vélo avec comme résultat une diminution significatives de certaines pathologies chroniques (maladies cardio-vasculaires, diabète de type 2, hypertension artérielle, cancer du colon...).et par la même une réduction des dépenses de santé.
L’usage du vélo pour les déplacements réguliers induit
également des économies substantielles en matière de carburant, de frais d’entretien,
de stationnement ou de réparations. Avec un impact global sur le porte-monnaie
de l’ordre de 30 € au 100 km pour la voiture, la pratique du vélo permet de
réduire de manière immédiate cette dépense ce qui est non négligeable dans la
période actuelle. Quant aux collectivités, les investissements publics pour développer
ce moyen de déplacement restent particulièrement modestes à comparer au coût
d’entretien des infrastructures routières.
Depuis quelques années, une véritable prise de conscience
sur l'avenir de la planète et plus
particulièrement sur la nécessité de réduire notre production de CO2
pour lutter contre le changement climatique, se développe dans la population.
D'ici à 2020, l'Union européenne s'est engagée à réduire ses
émissions de CO2 de 20% par rapport au niveau de 1990, et de 80% en 2050. En
France, 50 % des trajets urbains en voiture font moins de 3 km. (ce qui
occasionne une surconsommation de carburant supérieure à 50%). Or, Il ne faut
qu’1/4 d’heure pour faire 3 km à vélo. L'objectif du Plan National Vélo,
élaboré début 2012, est de parvenir, pour les déplacements quotidiens, à un
taux d'usage global du vélo de 12 % en 2020.
Plus efficace que la
marche comme le montrent les temps de parcours évoqués par la suite
mais aussi plus rapide que la voiture jusqu’à 6km (un
cycliste roule en moyenne à 15 km/h en ville contre 14 km/h pour une voiture.
Nombreuses sont par ailleurs, les manifestations qui nous
incitent à changer nos modes de déplacements (Semaine européenne de la
mobilité, Journée mondiale sans voiture, …) et expériences (réussies) de réintroduction
du vélo dans plusieurs grandes villes (Lyon en 2005 puis Tours, Grenoble, Toulouse, Montpellier, Dijon, Caen,
Saint-Etienne, Rennes, Marseille et dernièrement Nantes et plus proche
de nous Clermont-Ferrand, qui mettra à disposition une centaine de vélos sur
près d’une dizaine de borne à compter de juin 2013. Ce système de vélos en
libre service a même fait des adeptes au-delà des frontières nationales à
Barcelone, Copenhague, Vienne, Stuttgart, Munich, Cologne, Berlin, Oslo ou
encore Rome, simplement pour l’Europe qui sont aujourd’hui équipées. Plus
globalement, ces initiatives répondent également à un besoin sous-jacent
des populations de vivre autrement la ville.
Mais bien que les dernières études dans ce domaine aient
montré que deux millions d’urbains utilisaient régulièrement leur vélo pour aller
travailler, se remettre en selle
n’est pas non plus chose aisée, car circuler parmi les voitures est souvent
considéré comme risqué. Il existe des réponses aux questions (que faire face
aux automobilistes qui klaxonnent, faut-il porter un casque, …..) que se posent
ceux qui souhaitent venir ou revenir au vélo pour ces déplacements quotidiens.
Guéret dispose également d’atouts qui peuvent être valorisés à court et moyen
terme, notre collectif se propose de les détailler ici.
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